cristallisations latentes
Avant de traverser la salle de cinéma pour arriver sur l’écran, elles sortent du projecteur. Elles ne sont pas encore les images que le spectateur verra.
En entrant dans les cabines de projection j’ai été attirée par ces images, étranges portraits en mouvement, à la lisière de l’abstraction parfois.
Des points lumineux, des reflets, des traces de nettoyage apportent une singularité aux expressions des visages dérobés.
Et dans le silence souligné par le souffle de la ventilation, l’image va disparaitre, une autre va naitre.
(lire aussi le texte d’Ève Lepaon)